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À la croisée,

Madame Maud

Maître Poète
#1
A la croisée,

À la croisée du silence et du vide, là où la vacuité prend place, je rencontre tout et le deviens :
Je suis le vent de la toundra, le gel de la banquise, le vert des forêts et l’embrun des océans.
Je suis métisse, jaune, blanche, noire et indienne.
Je suis le souffle des animaux, le cri des éléments.
Je demeure dans le bleu de Matisse, les terres australes et le feu du volcan.
Je siège au cœur du soleil, sur l’anneau de Saturne, mes paumes sont les belles Sirius et le jaune du Béryl.

Je suis l’infini.

À la croisée du silence et du vide, là où la vacuité prend toute la place, je rencontre ce que je suis sans interroger.
Alors, je tremble, je ris, je pleure, je danse et remercie la vie pour ce rendez-vous galant puis j’aime en attendant.

Madame Maud
 
Dernière édition:

Phaedra

Maître Poète
#2
Ton poème, je l'aime car il parle de cette unité de l'univers et de tout se qui le compose,
et il m'a fait penser à deux poèmes que j'ai écris il y a des années.
C'est un cadeau de ma part si on veut :).


Amitiés. Logan


Les anneaux de Saturne

Ô champs d’âmes évanouies!
Tous viennent te rejoindre inlassablement
Et tournoyer effroyablement
Sur tes vastes rives obscurcies
S’édifier en anneaux monstrueux.
Ô vallée d’esprits fossiles !
Murmurez toujours de votre domicile
Quelques étranges sons hideux
A la sphère qui vous contemple !
Mais n’oubliez pas de ma laisser une place
Parmi Saturne et son temple
Car ici frères, je suis las…




L'œil blanc de Sirius

Phare cosmique du ciel hivernal,
Je sens mon cœur palpiter
Quand survint le diamant astral
L'œil blanc de Sirius,
Comme si tu étais lié à mon éveil...
Et je ne serais plus qu'un souvenir lointain,
Un rêve, rêvé par ma mort
Que tu voyageras encore sur l'Océan
A éclairer le fantôme de l'humanité,
Éloignant les ténèbres de l'astre bleuté
Qui jadis aura vu courir milliards d'êtres.
 

Madame Maud

Maître Poète
#5
Ton poème, je l'aime car il parle de cette unité de l'univers et de tout se qui le compose,
et il m'a fait penser à deux poèmes que j'ai écris il y a des années.
C'est un cadeau de ma part si on veut :).

Amitiés. Logan


Les anneaux de Saturne

Ô champs d’âmes évanouies!
Tous viennent te rejoindre inlassablement
Et tournoyer effroyablement
Sur tes vastes rives obscurcies
S’édifier en anneaux monstrueux.
Ô vallée d’esprits fossiles !
Murmurez toujours de votre domicile
Quelques étranges sons hideux
A la sphère qui vous contemple !
Mais n’oubliez pas de ma laisser une place
Parmi Saturne et son temple
Car ici frères, je suis las…



L'œil blanc de Sirius

Phare cosmique du ciel hivernal,
Je sens mon cœur palpiter
Quand survint le diamant astral
L'œil blanc de Sirius,
Comme si tu étais lié à mon éveil...
Et je ne serais plus qu'un souvenir lointain,
Un rêve, rêvé par ma mort
Que tu voyageras encore sur l'Océan
A éclairer le fantôme de l'humanité,
Éloignant les ténèbres de l'astre bleuté
Qui jadis aura vu courir milliards d'êtres.
Merciiiiiiiiii Logan. Tu sais comme je les aime tes poèmes ! !!!.
Bonne fin de dimanche
 

Voile bleu

Maître Poète
#6
"À la croisée du silence et du vide", je trouve cette formulation magnifique,
et j'aime beaucoup la façon dont vous avez capturé et délivré ici l'essence de l'Infini!
Je reste persuadé qu'il sera aisé pour chacun, d'en ressentir l'intime vérité,
puisque nous sommes Tous : êtres, objets, Rien,
une part de l'indivisible Infini, quel paradoxe!
Vraiment merci Maud pour cette matière philo-métaphysique que vous nous offrez,
et que je trouve riche de sens et de valeur.
 

iboujo

Maître Poète
#7
Regards croisés sur tout ce que la vie, le monde peuvent offrir à regarder , aimer ,détester, sentir, ressentir... ect...on se croise D'Amour des yeux pour croiser les corps...
un titre extrêmement bien choisi , qui rassemble..juste les croix que nous portons ou qui nous portent bien au delà deux , au delà de l'au de là.....
Au delà de tout cela Momaud , j'adore comme toujours..

suis encore une fois plus terre à terre si je lis d'autres com.
.l'infini..? à perte de vue...
je croise mon regard à l'infini vers l'horizon...et je rêve à quoi ? je ne sais pas.
.ma pensée est captive captivée... .oups!
l'infini c 'est moi dans sa limite humaine , pas d'autre vision que le stop létal

bisous croisés.. jojo
 
Dernière édition:

Madame Maud

Maître Poète
#9
"À la croisée du silence et du vide", je trouve cette formulation magnifique,
et j'aime beaucoup la façon dont vous avez capturé et délivré ici l'essence de l'Infini!
Je reste persuadé qu'il sera aisé pour chacun, d'en ressentir l'intime vérité,
puisque nous sommes Tous : êtres, objets, Rien,
une part de l'indivisible Infini, quel paradoxe!
Vraiment merci Maud pour cette matière philo-métaphysique que vous nous offrez,
et que je trouve riche de sens et de valeur.
Merci Voile bleu, vous me comblez tant par votre parfaite compréhension de "l'indivisible infini" qui se divise en multitude ayant oublié son unicité.
Les valeurs qui en découlent mènent vers l'empathie, un ideal si dur à entretenir parfois.
Bien belle soirée à vous.
 

Madame Maud

Maître Poète
#10
Regards croisés sur tout ce que la vie, le monde peuvent offrir à regarder , aimer ,détester, sentir, ressentir... ect...on se croise D'Amour des yeux pour croiser les corps...
un titre extrêmement bien choisi , qui rassemble..juste les croix que nous portons ou qui nous portent bien au delà deux , au delà de l'au de là.....
Au delà de tout cela Momaud , j'adore comme toujours..

suis encore une fois plus terre à terre si je lis d'autres com.
.l'infini..? à perte de vue...
je croise mon regard à l'infini vers l'horizon...et je rêve à quoi ? je ne sais pas.
.ma pensée est captive captivée... .oups!
l'infini c 'est moi dans sa limite humaine , pas d'autre vision que le stop létal

bisous croisés.. jojo
Ma Jojo ta vision terre à terre est aussi légitime qu'une vision métaphysique et le plus grand des philosophes est bien celui qui ressent.
"L'infini dans sa limite humaine", j'adore ta formule, tu résumes parfaitement ce paradoxe.
Merci pour ta lecture qui apprécie toujours avec tant de générosité.
oh, un triporteur passe, le gars pédale vite, il est en retard pour sa livraison de bisous. il fonce chez toi !!!
 
Dernière édition:

Madame Maud

Maître Poète
#11
l'infini est partout et nul part à la fois. il est immesurable à tel point que l'on pourrait affirmer son inexistence. une chose est "presque" sûr nous humains faisons parti de l'infiniment petit face à cet univers infiniment grand, mais alors que dire de la cellule, de l'atome....etc.....un sujet qui me passionne et un poème que j'ai beaucoup aimé....bisous
Merci Popa, je me suis toujours demandé si ce que l'on déclarait inexistant n'etait finalement pas ce que nous ne parvenions pas à déterminer. Comme pour le vide que nous nommons le vide juste parceque nous sommes incapable de déterminer ce qui me compose : tout un tas de micro chose dont nous n'avons pas encore les outils de mesure.
Oui nous faisons partis de l'infiniment petit et parallèlement de l'infiniment grand comparé à un quark. Prendre conscience de tous ces éléments nous rend élémentaire et si leger.
Bises creamicales
 

Philaly

Maître Poète
#13
" à la croisée du silence et du vide"....il y a soi....infime poussière dans l'univers. Infiniment petit face à l'infiniment grand. Et pourtant, on se sent exister, vibrer.
bises créapoétiques;